My Purpose

This blog seeks to simplify art. I believe that art has many interesting and profound messages to pass. Though most people think it is too complicated or too irrelevant for them. I wish to simplify art and render it in terms that everyone will understand so that they can all profit from its teachings. Most articles on this blog are not journalistic reviews about events, the who's, the what's and the how's, but more of an in depth analysis of trends in art history and my perspective on it.

Wednesday, December 9, 2009

Gauguin et Szilasi


Paul Gauguin, artiste de la fin du XIXe siècle, était un artiste clé, entre autres aspects par son apport de l’exotisme et de l’étranger aux français. Pendant une partie de son vécu, il est parti en Tahiti pour pouvoir trouver des images d’une culture non-occidentalisée et plus primitive et ainsi pouvoir le montrer au français. En effet, les français du milieu et de la fin du XIXé siècle n’étaient pas habitués à ce genre d’images. À des contrées qu’ils ne connaissaient pas. C’était une ouverture d’esprit culturelle pour les occidentaux. Un artiste contemporain pouvant avoir une attitude similaire est Gabor Szilasi. Ce photographe originaire de la Hongrie à récemment fait une exposition au musée des Beaux-arts du Canada ou il présentait entre autres, des photos de son pays natal la Hongrie et d’autres régions du Québec ou les gens ne vont pas nécessairement sur une base régulière. Pour les gens admirant cette exposition, c’est une véritable découverte de nouveaux paysages puisqu’on n’a pas tous la chance de voire la Hongrie avec les yeux d’une personne locale. Tel que Gauguin présenta au français, Szilasi présente au Canadiens une vue de la Hongrie, une vue sur ses coutumes et sur ses gens. C’est une découverte culturelle pour tout visiteur.

Ce lien permet de voire des oeuvres de Gauguin, dont nous venos de discuter.
http://www.youtube.com/watch?v=su32RX4fihE

Monday, November 30, 2009

Turner and Burtynsky



Turner est un peintre anglais de la fin du XVIIIe et début XIXe siècles. Très jeune il sera reconnu comme un des grands artistes anglais de son époque. Il savait manier les couleurs et les sentiments ressentis par le spectateur d’une manière exquise. Par contre, c’était un homme difficile et marginal. Il avait un mauvais caractère et aimait la solitude. Il lui arrivait souvent de peigner avec ses doigts et ne coupais pas ses ongles pour ainsi tracer des lignes sur sa toile. C’était un artiste qui cherchait à émouvoir le spectateur des fois par des sentiments heureux d’admiration et de délicate beauté et d’autres fois la nostalgie, l’horreur, la solitude, la désolation, la pitié, la cruauté et la destruction. Sa technique est particulièrement saillante par sa forme de nous embrumer la vue et de nous plonger dans l’incertitude ou de nous donner de rudes détails de violences monstrueuses tout dépendants du tableau. Un thème récurrent pour Turner est celui de la mer et de sa puissance. Par exemple dans son tableau ‘Fishermen at Sea’, Turner nous présente la mer comme une force en attente, qui se prépare à se déchaîner au cas où les marins feraient quelconque erreur. La peinture nous donne une sensation de solitude par la présence solitaire des marins au milieu de la nuit, perdues dans cette mer préoccupante. Les couleurs obscures de la nuit renforcent ce sentiment de désolation et la lumière de la lune sert à ce que le spectateur se concentre sur le sort des marins. Tout dans le tableau est dans la sensation su spectateur.


Pourtant, Turner n’était pas qu’un artiste de sensations, il était également un artiste avec des opinions et un message à passer. Par exemple dans son tableau ‘The Slave Show’, on perçoit la puissance de la mer qui engloutit et qui libère de ses entrailles des monstres qui déchiquètent les esclaves jetés à la mer. Ce tableau à quelque chose de très particulier puisqu’il prend position sur des aspects sociaux et politiques de son époque. En effet, ayant été influencé dans sa jeunesse par Falwkes, un homme de la bourgeoisie anglaise ayant de fortes opinions politiques, Turner s’oppose à l’esclavagisme. C’est un tableau très contemporain et pointu sur les polémiques de son époque. Il nous rend compte de cette cruauté de l’homme et de sa force destructrice puisqu’il est capable, telle que la mer, de tuer et de sacrifier des gens pour les laisser tomber dans l’oubli. Enfin, dans son œuvre, ‘The Fighting Temeraire’, il nous donne cette préoccupation très contemporaine pour lui qui est celle de la nostalgie du passé et cette impatience, mais tout de même incertaine pour le futur. Il prévoit de grandes choses, mais un doute reste tout de même.


Un artiste contemporain qui peut traiter des sujets actuels en prenant position comme l’a fait Turner tout en faisant ressentir des émotions de tristesse ou d’anxiété est le photographe Edward Burtynsky. Dans ses photos, Burtynksy veut nous faire ressentir de la honte pour cette force dévastatrice que l’on a imposée sur la nature. À travers son travail intitulé ‘Oil’ on à accès à des photos d’endroits ou habituellement on n’entendrait pas parler puisqu’ils présentent des endroits ravagés par l’homme, laissant la terre moribonde. Contrairement à Turner qui nous donnait la nature triomphante, ici c’est l’homme qui triomphe grâce à sa technologie. Les rôles ont été inversés dans notre contexte contemporain ; l’homme détruit et la terre subit. Après la vision de son travail sur la cruauté de l’homme et de l’usage que l’on à donné au pétrole, une question se pose : mais qu'est-ce que cela nous apporte vraiment d’épuiser notre planète ainsi et de la ramener à un presque rien. Les images des champs d’exploitation de pétrole abandonnés en Azerbaïdjan, les pétroliers hors d’usages au Bangladesh et les dépotoirs aux États-Unis font en sorte à ce que le spectateur ressente une tristesse pour ce que l’on fait et qu’il prenne position sur le sujet de l’environnement. Tel que Turner c’est une nostalgie pour le passé et une préoccupation pour le futur.

Pour voire plus de photos de Burtynsky, cliquez sur le lien ci dessous:
http://www.edwardburtynsky.com/

Thursday, November 26, 2009

Cézanne now and then



En 1850-70 les salons d’été et autres expositions d’art qui avaient lieu à Paris nous présentaient des artistes comme Courbet, Manet, Monet et autres. Pourtant à cette époque va également arriver un autre type d’artiste. Un homme solitaire et reclus. Il se nomme Paul Cézanne. Cet homme doté d’une vision nouvelle peignait ses tableaux de la façon qu’il voulait. Il peignait ce qu’il voulait comme il le voulait et ne cherchait pas se faire classer dans quelconque mouvement que ce soit. Il voulait particulièrement éviter de se faire mettre avec les impressionnistes. Cézanne déclarait qu’en représentant la nature ou n’importe quel sujet de notre choix il fallait ressentir également ce que l’on représentait.

Ayant eu une des relations compliquées de dominance avec son père, une relation avec Hortense avec qui il aura des enfants, mais qu’il cachera au monde, sa déception amicale avec l’écrivain Émile Zola et sa réclusion en fit un homme compliqué et rempli de troubles de passions, quelqu’un de difficile à cerner. Pour ses contemporains qui cherchaient un sens à ses tableaux et qui n’en trouvaient pas, c’était un homme sans goût et qui peignait avec disgrâce. Il va aplatir l’image en enlevant la perspective académicienne et rendre ses sujets par des formes géométriques. La seule profondeur qui va s’y trouver c’est celle causée par ses couleurs. Il va enlever les lignes de ses maisons dont les coups de pinceau ne feront que les insinuer créant ainsi une illusion optique.

Pour Cézanne, la forme et non le contenu était ce qui était le plus important. Cela veut dire que ce n’est pas le sujet peint, mais plus la façon de le peindre qui est importante. Enfin, le dernier aspect de sa peinture sera sa vision pluraliste d’un même objet. Il va donc présenter une scène de différents angles. Il est triste de penser que cet artiste ait été poussé à la réclusion à cause de son caractère et de ses techniques différentes. Pourtant, ce fut un mal nécessaire puisqu’il ouvrit la voie à la modernité et à la liberté des artistes. Placé à notre époque, Cézanne n’aurait certainement pas été traité de cette manière.

Certes son désir d’innovation et de trouver son propre style pour rester en dehors de toute classification se retrouve présente également dans grand nombre d’artistes comme Jackson Pollock, Kline, De Kooning, Rothko et Noland. De nos jours, les artistes ne sont plus classifiés comme avant dans des mouvements précis ou même à savoir s’ils faisaient partie de l’académie ou pas. Son individualité serait donc grandement respectée. De plus, le marché de l’art est beaucoup plus ouvert de nos jours qu’il n’était à l’époque de Cézanne. Maintenant ce n’est pas une poignée de juges de foires d’art et de critiques d’art qui décident de comment devraient se faire les choses, de ce qui est de l’art et de ce qui ne l’est pas. Pourtant, puisqu’à son époque Cézanne était tout le contraire de ce qu’étaient les artistes, et que son art était complètement innovateur, il fut placé comme artiste marginal et hors-norme. Au XXIe siècle il ne serait pas aussi marginal, car la possibilité d’individualité et de marginalité pour les artistes s’est découplée. Peindre de façon étrange n’est plus hors du commun. Vivre dans la parfaite réclusion et avoir des enfants qu’on cache n’est non plus pas rare. On à tellement de nouveaux artistes et d’écoles d’art ou des étudiants testent de nouvelles techniques et expérimentent en faisant ce qu’ils veulent et en nous montrant leurs pressentiments que ne pas faire et de ne pas ressentir comme tous les autres est vu tous les jours. Cela n’empêche pourtant que Cézanne fut une révélation pour son époque et qu’il ouvrit la voie à la liberté de l’artiste et influença grandement des futurs mouvements comme le cubisme de Picasso. On en viendra même à l’appeler le père de la modernité.

Friday, November 20, 2009

Rococo Vs Néo-Classicisme


L’année de 1715 apporta aux Français la mort de Louis XIV, le Roi-Soleil. Alors que celui-ci était un homme dur et qui tenait son royaume dans la paume de sa main, son successeur Louis XV n’était pas du même cran. Les aristocrates français qui vivaient avant au palais de Versailles sous l’œil tout-puissant se trouvaient maintenant plus libres. Ils décidèrent de se laisser aller et d’en fin pouvoir profiter des avantages que pouvait leur apporter leur statut. Une façon avec laquelle ils vont exprimer cette liberté c’est à travers l’expansion que prendra la nature. Celle-ci sera le symbole de leur liberté et de leurs plaisirs.

Par exemple, ‘La Balançoire’ de Fragonard est un très bon exemple de Rococo. Ce tableau démontre la passion pour les relations charnelles et amoureuses qu’entretenaient les aristocrates du début du XVIIIe. La jeune fille prend grand plaisir à se balancer comme une petite fille au milieu de ce bois et lève innocemment la jambe pour que le jeune homme par terre puisse entrevoir à l’intérieur de sa jupe. De plus, sa chaussure part en l’air dans son élan. Ceci peut être vu comme une piste pour la nudité. C’est de la coquetterie pure. Probablement qu’au temps de Louis XIV, les jeunes filles de la cour n’étaient pas permises de se balancer comme des gamines et d’entretenir des relations amoureuses avec quiconque. Également, la couleur de la jupe de la jeune fille est d’un rose très enfantin. D’une douceur enfantine. La fille représente les plaisirs innocents de la jeunesse. Enfin, la façon que la nature à envahi l’architecture est véritablement l’opposé au contrôle qu’avait Louis XIV sur ses jardins à Versailles ou tout était contrôlé et mesuré. Ici la nature se laisse aller, pareil que les hommes le feront avec leurs concubines.

Pourtant, cette époque de plaisirs et d’abus de la part de l’aristocratie ne va pas durer. Vers le milieu du XVIII siècle des philosophes comme Diderot, Rousseau et Voltaire vont vouloir rationaliser les sentiments. Pour arriver à ce sens de rationalité ils vont puiser dans l’art de l’Antiquité et dans des thèmes mythologiques. D’autres seront rechercheront cette rationalité par des sujets actuels. Également, ils vont s’intéresser aux gens du peuple pour faire opposition à l’art du Rococo qui se fixait seulement dans les plaisirs de l’aristocratie.


Dans le tableau de Francisco Goya intitulé ‘The shootings of May 3 1808’ l’artiste nous présente une scène actuelle : la fusillade d’un homme par des troupes françaises lors des guerres napoléoniennes. Un des aspects les plus révélateurs de l’œuvre est le titre. Celui-ci ne nous raconte pas la mort tragique d’un homme important comme dans le tableau d’West présentant la mort de Wolfe ou même d’un personnage historique. C’est donc la mort d’un homme inconnu, d’un martyr de la guerre qu’on met à genoux pour le fusiller pour un acte que l’on ne connaît pas. Ici Goya nous montre son intérêt à présenter la vie des tous. De plus, le titre sert comme élément réaliste dans l’œuvre, car elle raconte un événement historique contemporain à son temps. Tout ceci est très opposé au Rococo qui ne s’intéresse ni à la vie des gens du peuple ni à des événements contemporains. On pourrait dire qu’ils sont isolés dans leurs désirs.

Enfin, de par la taille du tableau, qui est d’un mètre par un mètre trente on comprend quelle importance Goya donnait à sa scène. Habituellement les grands tableaux étaient réservés pour des évènements historiques de grande importance, donc le fait que Goya l’a peint dans ces dimensions démontre un grand intérêt pour la vie des gens du peuple et la réalité dans laquelle ils vivent. Enfin, dans ce tableau on ne se concentre pas sur la sensation que peut nous procurer le tableau comme dans le Rococo, mais sur la rationalité des sentiments. On perçoit les émotions dans le tableau, la détresse du condamné, la souffrance des observateurs, mais on ne la ressent pas de la même façon.

Wednesday, November 18, 2009

Art and Politics



L’art a souvent été au service d’un pouvoir supérieur pour lui faire de la propagande. Ce fut le cas du Baroque en Italie lors du temps de la contre-réforme. Toutes les œuvres notamment du Caravage étaient là pour convaincre du pouvoir de l’Église. Ce fut également le cas du Néoclassicisme ou grand nombre d’artistes comme J-L David et A-J Gros allaient créer des œuvres au support non de l’Église, mais de l’État. Ils vont supporter la révolution et tenteront d’embellir leur chef, Napoléon Bonaparte. Il sera un véritable Exemplum Virtute. Au même niveau que le Baroque de Caravage, le Néoclassicisme de David va chercher à convaincre le spectateur de la puissance du personnage. Le Néoclassicisme arrive à un moment politiquement intense puisque c’est juste après la Révolution française et que les gens voient chez Napoléon une solution à leurs problèmes d’antan. Il est donc clair que l’on veut renforcer son image. Ceci en est particulièrement prenant dans l’œuvre de David intitulée ‘Bonaparte Croissant le pas de St-Germain’. David met en place plusieurs éléments pour mettre en admiration le spectateur. Déjà l’on perçoit que David est sur un cheval. Dans la réalité de l’action, cela n’a pas dû se passer comme ça puisque les chevaux ne montent pas facilement les montagnes avec un cavalier sur le dos, mais, cela n’est pas important, le cheval est là pour que Bonaparte paraisse bien. C’est un homme noble et beau qui monte les Alpes à dos de cheval. Certains mouvements crées par des objets dans le tableau nous font penser qu’il y à une tempête ou du moins de fortes bourrasques. La cape de Napoléon vole au vent, la crinière et la queue du cheval volent aussi et le cheval a un regard effrayé. Pourtant, Napoléon semble déterminé et montre un doigt imposant sur la direction à suivre. Il reste même très solide est stable même si le cheval se cabre. L’épée placée à ses côtés nous présente aussi un chef non seulement politique, mais militaire, un homme vaillant et puissant. C’est donc un collage d’éléments qui sont là pour renforcer et créer cette image de l’homme puissant. Tellement il est idéalisé, David le compare à Hannibal lors de son voyage à travers les Alpes. Cette idée de construire des images pour aider des chefs se retrouva également très importante au moment de l’entre-deux-guerres ou arriva un personnage très important et polémique : Hitler. Dans l’œuvre de Heartfield intitulée ‘Millions Stand Behind Me’, l’artiste n’est pas là pour créer une image idéalisée de ce personnage, mais plus pour le déconstruire. Tel que David il met ensembles plusieurs éléments pour passer son message. Il va découper d’une revue une photo d’Hitler, celle d’un homme dont on ne voit pas le visage et une autre d’une pile de billets. De plus, il va écrire des messages sur l’œuvre comme élément encore plus fort pour passer son opinion. Dans son ensemble, contrairement à David qui nous donne un Napoléon fort et déterminé, Heartfield présente un homme corrompu et mené par l’argent. Le message écrit au milieu du tableau se traduit comme ‘Le véritable sens du salut hitlérien ’ comme quoi il est véritablement tordu. Ces deux œuvres arrivent à un moment politique très intense et son là pour faire de la propagande politique, ou pour ou contre.

Tuesday, November 10, 2009

Couples In Time




Les photos de mariage consistent habituellement à placer la mariée et son mari dans un environnement qui leur plait et ils vont prendre une pose qui leur semble agréable et qui les mettra en valeur. Cette pratique n’est pas quelque chose d’hors du commun. En effet, cela se faisait déjà de puis longtemps. Dans le tableau de mariage peint par Rubens intitulée ‘Rubens and Isabella Brant In the Bower of Honeysuckle’, il se place à côté de sa femme. Il met en scène grand nombre d’éléments qui lui permettent de s’affirmer et de se présenter comme il voudrait être vu. En effet, il se peint lui-même et sa femme dans des vêtements très à la mode. Sa femme, il l’habillé avec la toute dernière mode d’Antwerp. Sa robe est d’une très belle couleur, son veston bien ajusté, un chapeau dernier cri et des bijoux aux poignets qui démontrent l’aisance monétaire du couple. Il se place lui-même à la mode italienne pour réaffirmer son passage en Italie qui dura 8 ans et ainsi se placer comme un artiste qui connaît le monde et qui a voyagé. Également, la présence de l’épée est là pour montrer son intérêt vers la noblesse et l’obtention du statut de noble. Le mot ‘Honeysuckle’ du titre fait référence au buisson qui se trouve derrière le couple et qui est symbole de fertilité et de joie. Enfin, Rubens se place lui-même en supériorité par rapport à sa femme puisqu’il est légèrement surélevé et qu’elle est à ses pieds. On peut voir un signe de la relation entre les deux personnages dans ce tableau. C’est donc de cette façon que ce couple décida de se présenter au monde, en tant qu’un heureux couple de nobles ayant une vie aisée. On peut contraster ce tableau de Rubens par une photo prise du couple John Lennon et Yoko Ono lors de leur période de ‘bed-ins for peace en 1969. C’est une photo révélatrice sur la façon avec laquelle le couple voulait être vu par la presse du monde, tel que le tableau de Rubens, cette photo est une composition qui sert à passer un message. La tenue que prennent Yoko et John est très simple, en fait ce ne sont que des pyjamas. Contrairement à Rubens qui tente par le vestimentaire de se donner un aspect noble et riche, John et Yoko nous montrent leur simplicité et leur état de paix. Leur entourage est aussi un élément à considérer puisqu’ils sont dans leur lit et sur les murs sont écrits les mots ‘Amour’ et ‘Paix’. Cela nous renseigne sur les intérêts du couple. Alors que Rubens place un buisson de Honeyscukle pour la fertilité et la productivité du couple, l’entourage de notre couple new-yorkais nous dit qu’ils cherchent l’amour de tous et leur paix. De plus, puisqu’ils sont placés à la même hauteur, on peut voir un message vers l’égalité de l’homme et de la femme. Enfin, les deux roses symbolisent la passion de l’amour et la paix et la pureté de l’esprit. C’est donc dans un lit, entourés d’amour et de paix, jouissant de leur égalité que le fameux couple des années 70 a voulu se présenter au monde.

Sunday, November 8, 2009

Michelangelo's Frescoes


Michel Ange était un adorateur de l’art de l’Antiquité, un adorateur du corps humain. Alors qu’il peint la chapelle Sixtine, il démontre sa conviction à peindre à sa façon et sur les thèmes qui l’intéressent. Il changea le thème des douze apôtres pour ce qui est maintenant représenté par l’histoire de la Genèse. Dans ce sens, Michel Ange était un artiste qui avait une certaine liberté à cause de sa popularité et de son grand talent. Bien qu’il utilisait la technique des fresques tel que tous les autres artistes de son époque, son introspection dans les sentiments humains et leur psychologie est particulière. Par exemple, dans son Jugement Dernier, il met beaucoup d’emphase sur les sentiments ressentis par les individus. On peut voire sur les visages des condamnés le désespoir et la l’anxiété alors qu’ils descendent du bateau de Cerbères. Il représente également quelques sentiments par des personnifications telles que sa représentation du désespoir. Il approche le corps humain avec une touche plus caractéristique de la Renaissance. Cela est présent par la nudité dans son Jugement Dernier. Il cherchait également à donner une plus grande présence au corps humain. Il utilisait des matériaux précieux pour donner de plus belles couleurs et ainsi réussir à faire des vêtements plus scintillants pour donner du volume au corps. Il vouait un culte au corps humain et tournait toute sa technique vers son embellissement.
Il faut tenir en compte l’énormité du travail entrepris. Pendant quatre ans, il travailla le dos courbé ou couché sur le dos à la réalisation de l’œuvre. Je ne crois pas qu’aujourd’hui un artiste veuille entreprendre une tâche de cette immensité à lui seul. Il est sûr que Michel Ange n’étais pas seul lorsqu’il réalisa son travail, il avait des étudiants qui l’aidaient à appliquer le plâtre et mettre des détails routiniers tels que la nature et les environs. Il reste néanmoins qu’il en fut le principal créateur. De nos jours, et surtout avec la présence de l’art contemporain ou c’est l’idée de l’artiste plus que ses habileté manuelles qui compte, l’on verrait l’artiste donner l’idée et l’œuvre réalisé par des ouvriers, artisans et spécialistes du domaine. Un bon exemple et le crâne en diamants de Damian Hirst qu’il fit commander à un joailler et revendit à 50 millions de livres sterling. Pourtant, cette technique de Michel Ange d’utiliser des matériaux précieux pour rehausser la qualité de l’œuvre ou son prix peut être une technique encore utilisée de nos jours. On peut même l’apercevoir dans l’exemple précédent ou les diamants sont utilisés pour rehausser la valeur de l’objet.

Thursday, October 22, 2009

Bottcelli's Venus



Botticelli Venus

La Venus de Botticelli, de par le thème et la façon de la représenter, est là pour conférer au spectateur une sensation de beauté. Cette peinture située dans les galeries des Offices à Florence est une des œuvres les plus admirées. Ce personnage mythique avait le but de représenter le canon de la beauté à cette époque. Le mythe veut qu’elle soit née de la mort de son père Ouranos par son fils Chronos. Elle sort de la mer à l’intérieur d’un coquillage, symbole de la sexualité, et apportée sur la rive par le Dieu du vent Zéphyr ou l’attend une des Heure avec un drap. Tellement ce personnage est idéalisé comme une beauté sublime que le poète grec Anachréon nous raconte qu’en arrivant sur la rive, au moment ou elle posa son pied sur le rivage, naquit un buisson de roses. Sa position un peu déhanchée et son geste pudique lui donnent encore plus un aspect désirable. Son visage est un des plus admirés par le public. Tout dans ce tableau tourne autour de l’idée de beauté et de ce qui est beau. Il nous donne une image idéalisée de la beauté et ce qu’elle devrait être.
Plus d’un demi-siécle plus tard, des artistes tels qu’Orlan et Matthew Barney questionnent ces dits canons de la beauté. Par la numérisation de leur propres corps ou par des opérations chirurgicales, ils se transforment eux-mêmes vers des standards de beauté qui choquent et provoquent les gens. Alors que Botticelli idéalise la beauté, Barney et Orlan critiquent ces aspects de l’idéalisation de la beauté et on pourrait en dire même qu’ils s’en moquent. Orlan se moque sur la formalisation de la beauté qu’avaient les gens aux passés. Elle s’oppose au fait que les normes de beauté soient toutes les mêmes en Occident. Elle ouvre les portes à de nouveaux critères de beauté. Alors que Botticelli construit pièce par pièce sa Venus à partir de son imagination et autres œuvres pour arriver à une beauté suprême, Orlan et Barney construisent eux aussi leurs corps. Tous deux nous font comprendre qu’une image est modifiable et constructible. Toute image que l’on voit ne représente pas la réalité, surtout si c’est une super belle femme qui sort de l’eau sur un coquillage.

Wednesday, October 14, 2009

Michel Angelo's Tondo Doni



Michel Ange, déjà commenté auparavant, est un artiste d’une qualité et d’un talent exceptionnel. Créateur d’œuvres telles que le David, la création d’Adam, sa sculpture de Moise, son Bacchus, ses sculptures pour la tombe de Giulio II, Giuliano et de Lorenzo ‘Il Magnifico’. C’est un artiste notamment reconnu pour sa tendance innovatrice. Une autre chef d’œuvre qui attire mon attention pour cette analyse est son Tondo Doni. Innovateur sur plusieurs aspects, le plus intéressant dans ce cas-ci est son travail sur le mouvement des corps en peinture. Le personnage révélateur de cette étude est le personnage de Marie qui est assise sur ses jambes repliées et qui contorsionne son corps pour pouvoir atteindre le bébé Jésus. On peut dire que Michel Ange cherchait à appliquer sur des peintures des techniques et perspectives de mouvement qu’il appliquait lui-même aux sculptures. Il faut tenir en compte que le Tondo Doni est une de ses premières peintures. Bref, en s’attardant sur la position de Marie on pourrait aller jusqu’à croire que ses membres sont détachés entre eux et tout simplement recollés pour former un ensemble qui avec une perspective nous donne une parfaite image d’une femme qui se retourne. En effet, on peut diviser son corps en plusieurs morceaux commençant par les avants-jambes, puis les cuisses, l’abdomen, le torse, les bras et la tête. Les draperies qui entourent Marie nous poussent également, autant par la division des couleurs (de bleu à rose), par les coutures et par leurs dimensions, à diviser ces différentes parties dans notre imaginaire. Par exemple, la ligne crée par le bras gauche de Marie sépare la section de la tête au reste du corps et la couture en dessous des seins nous amène à séparer l’abdomen du torse. C’est donc un ensemble de lignes et de sections qui constitue ce tableau. Pourtant, bien que ce mouvement semble divisé il donne une cadence toute naturelle : Marie tourne son corps, infléchit son torse légèrement vers l’arrière et lève ses bras pour attraper le bébé tout en le suivant du regard. On peut même imaginer les mouvements qui précédaient cette position et ceux qui vont les suivre. Ceci est vraiment une qualité d’un artiste exceptionnel. Un autre artiste de très haut calibre ayant travaillé dans les mouvements des personnages en peinture est Pablo Picasso et son œuvre est Les Demoiselles D’Avignon. Picasso, grand maître créateur du mouvement cubiste, cherchait à appliquer une vue plus globale, complète et dynamique à ses personnages tout en les plaçant sur un plan en deux dimensions. Cela veut dire qu’il ne cherchait par à créer de la profondeur et du volume. Il a donc recours à un sur emplacement des membres des personnages. Cela se traduit par un corps, dans ce cas-ci une femme, que l’on peut voir de face, de côté et de dos tout en même temps. Pourtant, comme avec la Marie de Michel Ange, bien que les femmes de Picasso soient démembrées et divisées par des lignes, on peut percevoir un mouvement dynamique dans leurs compositions. Pourtant, il faut comprendre que ce mouvement doit être perçu par l’observateur, s’il n’en est pas capable, l’image ne paraîtra que fragmentée. Comme dit Picasso, « (…) une image ne vit qu’à travers l’homme qui est en train de la regarder ».

Sunday, October 4, 2009

Le Jugement dernier de Michelange

Suivant une lignée d’étude sur les œuvres de Michelange, on peut percevoir une certaine déception et dégoût pour la race humaine. Ayant été présent lors des massacres et des tueries menées par les Medici incluant sa propre persécution et isolation dans une chapelle pour une période de six mois dans l’église San Lorenzo, l’ont menés à percevoir l’être humain comme capable du pire. Cette vision ne pourrait pas être plus claire que dans sa représentation de Dieu dans sa fresque du jugement dernier à la chapelle Sixtine. Celui-ci est présenté de manière inhabituelle. Contrairement au jugement dernier de la chapelle Scrovegni ou d’autres dans son genre, celui de Michel-Ange place Dieu dans une position de fureur et de dégoût absolu, son bras n’est pas levé avec finesse et ayant une expression de déception et de pitié envers les condamnés, mais son bras est levé comme prêt-à-porter un coup décisif et sa tête tournée comme pour éviter d’avoir à regarder cette condamnation. La musculature donnée à son personnage est également révélatrice. Elle est inhabituelle dans sa force et sa taille. Enfin, un élément a tenir compte est la présence de l’église dans cette vision. Effectivement, sous les ordres de Giovanni de Medici, futur pape Léon X, des massacres furent menés pour reconquérir Florence de laquelle sa famille avait été expulsée. Michel-Ange critiquait donc l’église comme étant autant capable du pire que le plus pauvre et désemparé des paysans. On peut donc déduire que Michel-Ange voulait faire comprendre son opposition aux actes commis par l’être humain.



Cette vision de l’être humain n’en n’est pas une oublié ou même décadente. En effet, s’en est même un d’actualité. En effet, grand nombre d’artistes tels qu’Osvaldo Ramirez Castillo représentent dans leurs œuvres les massacres commis par l’homme. M. Castillo parle de la guerre civile commise au Salvador pendant les années 80. Il nous présente un mi-homme mi-animal, enragée par la soif guerrière. C’est un homme déchiré, primitif et violent. Il place également dans ses œuvres une critique de l’église qui, lors des attaques déclarait au peuple de ne rien faire et d’attendre l’aide de Dieu. Pour l’artiste cela représentait une faute, car au lieu d’aider le peuple à se défendre, l’église les paralysaient avec leurs discours et les menait directement à la tuerie. Enfin, d’autres œuvres telles que le film de Terry George intitulé Hôtel Rwanda nous montrent ce dont est capable l’être humain, plus spécifiquement son côté violent et dangereux. Lorsque j’ai vu ce film il y à quelques années j’ai été impacté par la violence des gens et la haine qu’ils avaient pour leurs semblables. Ils s’entre-tuaient pour des raisons d’inégalités menées par la décolonisation européenne qui les avaient divisés en deux groupes différents. Ce thème sur les massacres humains est vieux comme le monde et est loin d’être fini. On peut s’attendre à encore beaucoup d’œuvres futures traitant de ce sujet.

Wednesday, September 30, 2009

Renaissance comission's and today's

30\09\09

Les artistes, préalablement mieux reconnus comme des artisans puisqu’ils ne faisaient que répéter des modèles tels que kouros pour les égyptiens et le discobole pour les grecs, commencent à se faire connaître et passent d’artisans anonymes, dont le nom n’avait aucune importance, à des techniciens engagés à faire des travaux et dont le nom devient reconnu. Ils deviennent aussi de plus en plus indépendants puisqu’ils ont des guildes qui protègent l’originalité d’une cité ou région. Cette dite reconnaissance se doit selon moi à ce que les gens ont découvert l’utilité que pouvait avoir l’art en tant que moyen de promotion d’une idéologie, d’un groupe, même d’une famille. Ce phénomène peut être appliqué de nos jours. En effet, la popularité d’un artiste à de nos jours quelquefois dépassé l’importance même de l’œuvre. Certains artistes sont donc commissionnés pour faire des œuvres à cause de leur popularité et leur réputation en tant que doués. Par exemple, une nouvelle compagnie qui viens juste d’ouvrir les portes de sa nouvelle usine et qui veut donner une forte image, ils auront recours a des architectes ou des artistes reconnus qui de pars leur œuvre et leur nom pourront donner une image de force et puissance ou de notoriété que recherche la compagnie. C’est le même effet au début de la Renaissance.