My Purpose

This blog seeks to simplify art. I believe that art has many interesting and profound messages to pass. Though most people think it is too complicated or too irrelevant for them. I wish to simplify art and render it in terms that everyone will understand so that they can all profit from its teachings. Most articles on this blog are not journalistic reviews about events, the who's, the what's and the how's, but more of an in depth analysis of trends in art history and my perspective on it.

Wednesday, October 14, 2009

Michel Angelo's Tondo Doni



Michel Ange, déjà commenté auparavant, est un artiste d’une qualité et d’un talent exceptionnel. Créateur d’œuvres telles que le David, la création d’Adam, sa sculpture de Moise, son Bacchus, ses sculptures pour la tombe de Giulio II, Giuliano et de Lorenzo ‘Il Magnifico’. C’est un artiste notamment reconnu pour sa tendance innovatrice. Une autre chef d’œuvre qui attire mon attention pour cette analyse est son Tondo Doni. Innovateur sur plusieurs aspects, le plus intéressant dans ce cas-ci est son travail sur le mouvement des corps en peinture. Le personnage révélateur de cette étude est le personnage de Marie qui est assise sur ses jambes repliées et qui contorsionne son corps pour pouvoir atteindre le bébé Jésus. On peut dire que Michel Ange cherchait à appliquer sur des peintures des techniques et perspectives de mouvement qu’il appliquait lui-même aux sculptures. Il faut tenir en compte que le Tondo Doni est une de ses premières peintures. Bref, en s’attardant sur la position de Marie on pourrait aller jusqu’à croire que ses membres sont détachés entre eux et tout simplement recollés pour former un ensemble qui avec une perspective nous donne une parfaite image d’une femme qui se retourne. En effet, on peut diviser son corps en plusieurs morceaux commençant par les avants-jambes, puis les cuisses, l’abdomen, le torse, les bras et la tête. Les draperies qui entourent Marie nous poussent également, autant par la division des couleurs (de bleu à rose), par les coutures et par leurs dimensions, à diviser ces différentes parties dans notre imaginaire. Par exemple, la ligne crée par le bras gauche de Marie sépare la section de la tête au reste du corps et la couture en dessous des seins nous amène à séparer l’abdomen du torse. C’est donc un ensemble de lignes et de sections qui constitue ce tableau. Pourtant, bien que ce mouvement semble divisé il donne une cadence toute naturelle : Marie tourne son corps, infléchit son torse légèrement vers l’arrière et lève ses bras pour attraper le bébé tout en le suivant du regard. On peut même imaginer les mouvements qui précédaient cette position et ceux qui vont les suivre. Ceci est vraiment une qualité d’un artiste exceptionnel. Un autre artiste de très haut calibre ayant travaillé dans les mouvements des personnages en peinture est Pablo Picasso et son œuvre est Les Demoiselles D’Avignon. Picasso, grand maître créateur du mouvement cubiste, cherchait à appliquer une vue plus globale, complète et dynamique à ses personnages tout en les plaçant sur un plan en deux dimensions. Cela veut dire qu’il ne cherchait par à créer de la profondeur et du volume. Il a donc recours à un sur emplacement des membres des personnages. Cela se traduit par un corps, dans ce cas-ci une femme, que l’on peut voir de face, de côté et de dos tout en même temps. Pourtant, comme avec la Marie de Michel Ange, bien que les femmes de Picasso soient démembrées et divisées par des lignes, on peut percevoir un mouvement dynamique dans leurs compositions. Pourtant, il faut comprendre que ce mouvement doit être perçu par l’observateur, s’il n’en est pas capable, l’image ne paraîtra que fragmentée. Comme dit Picasso, « (…) une image ne vit qu’à travers l’homme qui est en train de la regarder ».

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