My Purpose

This blog seeks to simplify art. I believe that art has many interesting and profound messages to pass. Though most people think it is too complicated or too irrelevant for them. I wish to simplify art and render it in terms that everyone will understand so that they can all profit from its teachings. Most articles on this blog are not journalistic reviews about events, the who's, the what's and the how's, but more of an in depth analysis of trends in art history and my perspective on it.

Sunday, October 4, 2009

Le Jugement dernier de Michelange

Suivant une lignée d’étude sur les œuvres de Michelange, on peut percevoir une certaine déception et dégoût pour la race humaine. Ayant été présent lors des massacres et des tueries menées par les Medici incluant sa propre persécution et isolation dans une chapelle pour une période de six mois dans l’église San Lorenzo, l’ont menés à percevoir l’être humain comme capable du pire. Cette vision ne pourrait pas être plus claire que dans sa représentation de Dieu dans sa fresque du jugement dernier à la chapelle Sixtine. Celui-ci est présenté de manière inhabituelle. Contrairement au jugement dernier de la chapelle Scrovegni ou d’autres dans son genre, celui de Michel-Ange place Dieu dans une position de fureur et de dégoût absolu, son bras n’est pas levé avec finesse et ayant une expression de déception et de pitié envers les condamnés, mais son bras est levé comme prêt-à-porter un coup décisif et sa tête tournée comme pour éviter d’avoir à regarder cette condamnation. La musculature donnée à son personnage est également révélatrice. Elle est inhabituelle dans sa force et sa taille. Enfin, un élément a tenir compte est la présence de l’église dans cette vision. Effectivement, sous les ordres de Giovanni de Medici, futur pape Léon X, des massacres furent menés pour reconquérir Florence de laquelle sa famille avait été expulsée. Michel-Ange critiquait donc l’église comme étant autant capable du pire que le plus pauvre et désemparé des paysans. On peut donc déduire que Michel-Ange voulait faire comprendre son opposition aux actes commis par l’être humain.



Cette vision de l’être humain n’en n’est pas une oublié ou même décadente. En effet, s’en est même un d’actualité. En effet, grand nombre d’artistes tels qu’Osvaldo Ramirez Castillo représentent dans leurs œuvres les massacres commis par l’homme. M. Castillo parle de la guerre civile commise au Salvador pendant les années 80. Il nous présente un mi-homme mi-animal, enragée par la soif guerrière. C’est un homme déchiré, primitif et violent. Il place également dans ses œuvres une critique de l’église qui, lors des attaques déclarait au peuple de ne rien faire et d’attendre l’aide de Dieu. Pour l’artiste cela représentait une faute, car au lieu d’aider le peuple à se défendre, l’église les paralysaient avec leurs discours et les menait directement à la tuerie. Enfin, d’autres œuvres telles que le film de Terry George intitulé Hôtel Rwanda nous montrent ce dont est capable l’être humain, plus spécifiquement son côté violent et dangereux. Lorsque j’ai vu ce film il y à quelques années j’ai été impacté par la violence des gens et la haine qu’ils avaient pour leurs semblables. Ils s’entre-tuaient pour des raisons d’inégalités menées par la décolonisation européenne qui les avaient divisés en deux groupes différents. Ce thème sur les massacres humains est vieux comme le monde et est loin d’être fini. On peut s’attendre à encore beaucoup d’œuvres futures traitant de ce sujet.

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