My Purpose

This blog seeks to simplify art. I believe that art has many interesting and profound messages to pass. Though most people think it is too complicated or too irrelevant for them. I wish to simplify art and render it in terms that everyone will understand so that they can all profit from its teachings. Most articles on this blog are not journalistic reviews about events, the who's, the what's and the how's, but more of an in depth analysis of trends in art history and my perspective on it.

Thursday, October 22, 2009

Bottcelli's Venus



Botticelli Venus

La Venus de Botticelli, de par le thème et la façon de la représenter, est là pour conférer au spectateur une sensation de beauté. Cette peinture située dans les galeries des Offices à Florence est une des œuvres les plus admirées. Ce personnage mythique avait le but de représenter le canon de la beauté à cette époque. Le mythe veut qu’elle soit née de la mort de son père Ouranos par son fils Chronos. Elle sort de la mer à l’intérieur d’un coquillage, symbole de la sexualité, et apportée sur la rive par le Dieu du vent Zéphyr ou l’attend une des Heure avec un drap. Tellement ce personnage est idéalisé comme une beauté sublime que le poète grec Anachréon nous raconte qu’en arrivant sur la rive, au moment ou elle posa son pied sur le rivage, naquit un buisson de roses. Sa position un peu déhanchée et son geste pudique lui donnent encore plus un aspect désirable. Son visage est un des plus admirés par le public. Tout dans ce tableau tourne autour de l’idée de beauté et de ce qui est beau. Il nous donne une image idéalisée de la beauté et ce qu’elle devrait être.
Plus d’un demi-siécle plus tard, des artistes tels qu’Orlan et Matthew Barney questionnent ces dits canons de la beauté. Par la numérisation de leur propres corps ou par des opérations chirurgicales, ils se transforment eux-mêmes vers des standards de beauté qui choquent et provoquent les gens. Alors que Botticelli idéalise la beauté, Barney et Orlan critiquent ces aspects de l’idéalisation de la beauté et on pourrait en dire même qu’ils s’en moquent. Orlan se moque sur la formalisation de la beauté qu’avaient les gens aux passés. Elle s’oppose au fait que les normes de beauté soient toutes les mêmes en Occident. Elle ouvre les portes à de nouveaux critères de beauté. Alors que Botticelli construit pièce par pièce sa Venus à partir de son imagination et autres œuvres pour arriver à une beauté suprême, Orlan et Barney construisent eux aussi leurs corps. Tous deux nous font comprendre qu’une image est modifiable et constructible. Toute image que l’on voit ne représente pas la réalité, surtout si c’est une super belle femme qui sort de l’eau sur un coquillage.

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