My Purpose
This blog seeks to simplify art. I believe that art has many interesting and profound messages to pass. Though most people think it is too complicated or too irrelevant for them. I wish to simplify art and render it in terms that everyone will understand so that they can all profit from its teachings. Most articles on this blog are not journalistic reviews about events, the who's, the what's and the how's, but more of an in depth analysis of trends in art history and my perspective on it.
Friday, November 20, 2009
Rococo Vs Néo-Classicisme
L’année de 1715 apporta aux Français la mort de Louis XIV, le Roi-Soleil. Alors que celui-ci était un homme dur et qui tenait son royaume dans la paume de sa main, son successeur Louis XV n’était pas du même cran. Les aristocrates français qui vivaient avant au palais de Versailles sous l’œil tout-puissant se trouvaient maintenant plus libres. Ils décidèrent de se laisser aller et d’en fin pouvoir profiter des avantages que pouvait leur apporter leur statut. Une façon avec laquelle ils vont exprimer cette liberté c’est à travers l’expansion que prendra la nature. Celle-ci sera le symbole de leur liberté et de leurs plaisirs.
Par exemple, ‘La Balançoire’ de Fragonard est un très bon exemple de Rococo. Ce tableau démontre la passion pour les relations charnelles et amoureuses qu’entretenaient les aristocrates du début du XVIIIe. La jeune fille prend grand plaisir à se balancer comme une petite fille au milieu de ce bois et lève innocemment la jambe pour que le jeune homme par terre puisse entrevoir à l’intérieur de sa jupe. De plus, sa chaussure part en l’air dans son élan. Ceci peut être vu comme une piste pour la nudité. C’est de la coquetterie pure. Probablement qu’au temps de Louis XIV, les jeunes filles de la cour n’étaient pas permises de se balancer comme des gamines et d’entretenir des relations amoureuses avec quiconque. Également, la couleur de la jupe de la jeune fille est d’un rose très enfantin. D’une douceur enfantine. La fille représente les plaisirs innocents de la jeunesse. Enfin, la façon que la nature à envahi l’architecture est véritablement l’opposé au contrôle qu’avait Louis XIV sur ses jardins à Versailles ou tout était contrôlé et mesuré. Ici la nature se laisse aller, pareil que les hommes le feront avec leurs concubines.
Pourtant, cette époque de plaisirs et d’abus de la part de l’aristocratie ne va pas durer. Vers le milieu du XVIII siècle des philosophes comme Diderot, Rousseau et Voltaire vont vouloir rationaliser les sentiments. Pour arriver à ce sens de rationalité ils vont puiser dans l’art de l’Antiquité et dans des thèmes mythologiques. D’autres seront rechercheront cette rationalité par des sujets actuels. Également, ils vont s’intéresser aux gens du peuple pour faire opposition à l’art du Rococo qui se fixait seulement dans les plaisirs de l’aristocratie.
Dans le tableau de Francisco Goya intitulé ‘The shootings of May 3 1808’ l’artiste nous présente une scène actuelle : la fusillade d’un homme par des troupes françaises lors des guerres napoléoniennes. Un des aspects les plus révélateurs de l’œuvre est le titre. Celui-ci ne nous raconte pas la mort tragique d’un homme important comme dans le tableau d’West présentant la mort de Wolfe ou même d’un personnage historique. C’est donc la mort d’un homme inconnu, d’un martyr de la guerre qu’on met à genoux pour le fusiller pour un acte que l’on ne connaît pas. Ici Goya nous montre son intérêt à présenter la vie des tous. De plus, le titre sert comme élément réaliste dans l’œuvre, car elle raconte un événement historique contemporain à son temps. Tout ceci est très opposé au Rococo qui ne s’intéresse ni à la vie des gens du peuple ni à des événements contemporains. On pourrait dire qu’ils sont isolés dans leurs désirs.
Enfin, de par la taille du tableau, qui est d’un mètre par un mètre trente on comprend quelle importance Goya donnait à sa scène. Habituellement les grands tableaux étaient réservés pour des évènements historiques de grande importance, donc le fait que Goya l’a peint dans ces dimensions démontre un grand intérêt pour la vie des gens du peuple et la réalité dans laquelle ils vivent. Enfin, dans ce tableau on ne se concentre pas sur la sensation que peut nous procurer le tableau comme dans le Rococo, mais sur la rationalité des sentiments. On perçoit les émotions dans le tableau, la détresse du condamné, la souffrance des observateurs, mais on ne la ressent pas de la même façon.
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